ADDENDUM

Le problème de synchro a été repéré par la maison de disques. Les prochains pressages ne devraient pas avoir ce problème. Si vous avez acheté une version avec désynchro, envoyez le DVD (seul) à Metal Mind Productions (att. Ola Kobusinska), 40-534 Katowice, ul. Czajek 31, Pologne. Info venant de Mick Pointer lui-même. Plus d'infos quand la rédaction aura fait son échange (non sans avoir fait une copie avant, j'ai pas méga-confiance en la Poste inter-européenne). La note ne change pas du tout vu que la désynchro est quand même plus légère que sur certains autres DVDs. Au fait, EMI, vous n'avez peut-être pas assez d'argent pour faire la même chose avec Iron Maiden ?

     


Très bon concert, idéal pour découvrir le groupe et pour valider définitivement la présence de Sowden, beau packaging

Note globale


La petite désynchro sur l'image (à suivre), le cafouillis sur Solomon, et le bonus, mon Dieu... Eh Paul, ca te dirait de... chanter juste ?

Editeur : Verglas Music
Durée totale : 3 h 04

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Image        PAL

Interview (23 min non st)
Logo (30 secondes... intérêt ?)
Galerie de photos (13 min)
Discographie
Biographie

Fonds d'écran
CD audio des 12 premiers titres

Très beau 16/9 bien fichu, belles couleurs, splendide salle, hélas il subsiste une légère désynchro de l'image avec le son. Pour peu que vous ne le captiez pas, vous vous régalerez. Quant à la compression, elle est parfois un peu visible, mais rien à voir avec le précédent live.
Un stéréo miam et un 5.1 pas du tout exploité niveau synthés mais ce n'est pas un mal : les basses ressortent bien et le public est magnifiquement chaleureux. Une fois de plus, dans le brut comme dans le doux, Karl Groom a fait des miracles.

Encore, encore un bon concert, damned ! Les classiques sont là, mais il y a aussi de l'instrumental, des nouveaux titres, un éblouissant Friday's Dream, bref on se régale. Faudra juste qu'Arena renouvelle sa setlist la prochaine fois, mais pour l'instant on n'en est pas encore là.

Alors les bonus dans ce DVD se scindent en deux parties : le live avec Wrightson et les bons bonus. L'avantage du live, c'est qu'il est drôle. L'interview est encore une fois sympa en diable et il y a plein de petits bidules partout.

D'un simple projet "pour voir ce que ça donnerait", Arena est devenu non seulement un vrai groupe, mais bien mieux : le groupe phare du néo-prog ! Les ventes ne cessent d'augmenter, les concerts sont sold-out, et voici déjà le deuxième DVD live, pas loin du premier, Caught in the Act, qui était déjà une jolie surprise nonobstant une technique faible. Est donc annoncé ce Smoke & Mirrors, pressenti dès que l'on a su que pour fêter les 10 ans d'existence du groupe, un super-concert avait été donné avec comme invité surprise Paul Wrightson, second chanteur "culte" (tu m'étonnes). Stupeur lorsqu'en fait, on voit que ce concert entier a été filmé en Pologne (comme le précédent), sans Paulo. La prestation de ce dernier est quand même présente en bonus, et nous allons y revenir. Si si. Je suis obligé. Désolé.
Mais restons en Polonie, comme dirait Canteloup. Ce concert, disons-le, n'est pas très différent du précédent, on remplace juste certains titres de Contagion par les petits nouveaux (il manque cruellement Opera Fanatica), mais le concert n'est pas inintéressant pour autant, bien au contraire. Quels étaient les défauts de Caught ? Un chanteur monolithique. S'il n'est toujours pas extatique, Sowden sourit plus, en jette plus (même si les lunettes de Virenque c'est pas sexy en diable), et surtout il chante toujours merveilleusement. Il se permet même, c'est la grosse surprise, de chanter "sa" chanson, la sublime Friday's Dream (où un cuveur de houblon se permet de niquer l'ambiance, ambiance reprise en main illico par Sowden sur la DERNIERE note. Ce type est grand.). Le son, ensuite. Fini les effets 5.1 "MIAOU !", ici presqu'aucune spatialisation. Dommage ? Non, car on gagne une chaleur inestimable grâce au public, sur les arrières.
Pas intéressant ? Détrompez-vous, car nous arrivons au troisième point : le public, justement. On oublie la bande de morues séchées qui se croyaient à un récital André Verchuren, ici le public est chaud, réceptif (sauf un mec, donc), chante bien, s'éclate et fait un triomphe au quintet. Pointer ? Ben Pointer est fidèle à lui-même. On ne peut pas dire qu'il fait des progrès, mais d'un autre côté, s'il en faisait, Arena ne serait plus Arena. Enfin, l'image. Là, on sera partagé : elle est infiniment meilleure que Caught, les couleurs sont magnifiques, c'est bien filmé. Mais (il y a un mais), il existe un problème de désynchro image/son, celle-ci étant 1/4 de seconde en avance. C'est plus ou moins visible et certains d'entre vous ne le verront peut-être même pas, mais c'est dommage car celà prive ce concert de la perfection. Le mot est un peu fort, mais il faut appeler un chien Médor : le groupe joue très bien, le public le soutient, la setlist est la même que la précédente MAIS mieux jouée et mieux chantée, le tout est largement plus agréable. Seul bémol : le pont mythique de Solomon qui est un peu massacré par le pauvre John Mitchell ayant perdu pied (cette partie est une purge qui n'admet aucune erreur). Pas grave, le final est bon, comme tout le concert d'ailleurs.
Bon, passons à la raison pour laquelle tout le monde a acheté ce DVD, the next big thing, le machin qui fait du bien, el magnifico, je veux parler de la réunion du line-up d'Arena période 1998, à savoir John Jowitt à la basse et Paul "Fwhaschwhaît" Wrightson au chant. Une demi-heure attendue depuis si longtemps par les "vrais fans" (sic) que certains ont dû faire leur flaque sous eux à la simple idée. Première impression : techniquement, cet évènement a été largement moins gâté que le concert Polonais, image amateur et son carrément pourri (au sens premier du terme). Deuxième impression : Wrightson est devenu un chanteur de poids. Au moins autant que Clive Nolan, voyez ? Troisième impression : John Jowitt s'est fait pousser la moustache. Gay power forever, quand on connaît la raison du clash, ça fait doucement rigoler. Quatrième impression : qui sont les caméramen ? Car quitte à prendre des amateurs, encore aurait-il fallu en recruter au moins UN qui soit fan et qui sache que depuis le début, Wrightson débute ses concerts depuis le fond de la salle et fend la foule. Résultat : pendant deux solides minutes, tout le monde sourit à l'écoute d'un chanteur virtuel qu'on ne voit pas pour la bonne raison qu'il... n'est pas là.
Cinquième impression et comme dirait Roland Magdane "c'est pas qu'une impression", ce qui devait être un joli morceau de joie kitsch se transforme rapidement en calvaire auditif. Outre le fait que Jowitt soit moins Jowittien qu'avant et que Tarquin joue sur une guitare à moitié désaccordée, il faut bien se mettre d'accord (arf arf, riez bien fort et bien profond, c'est votre dernière esclaffade), Wrightson a bien évidemment sa diction ultra-méga-pompeuse et mérite bien sa première place au panthéon des Chanteurs qui en Font des Tonnes (CFT, c'est un syndicat mais alors lui il empêchera jamais personne de bosser). Mais dès qu'on l'écoute un tantinet, bordel de Dieu, qu'est-ce qu'il CHANTE MAL !!! C'est une absolue catastrophe, un coulage de Titanic en direct, une purge, et vu que le gars, qu'on peut enfin voir en chair et en os, est plutôt attendu au tournant, la triste réalité nous assomme genre "Calgon !". C'est, et je suis aussi honnête que possible - je suis loin d'être fan du gars mais j'en fais ici totale exclusion - l'une des pires prestations vocales de ce site. Des erreurs de base à en donner des frissons. Une voix qui s'amuse à faire du hors-piste (et qui, selon la tradition, y trouve la mort). Des pièges qui sont si prévisibles que, comme chez Video-Gag, on ne peut s'empêcher d'en rire : ici, le contre-chant de Crack In The Ice abomifreux vu que Wrightson est faux, comme Jowitt (qui le fait exprès ou quoi ? on se demande !), comme Mitchell (qui a l'air contrarié comme une vômissure de Moet & Chandon) et comme Nolan (qu'en sport de combat, on appelle affectueusement "l'arbitre")... et là, Medusa où Paulo rate la reprise du second couplet, bien, magnifiquement, complètement, irréfutablement, et qu'on voit venir de si loin que celà fait penser à une gentille vieille dame qui se casse le col du fémur sur la fiente de son propre (sic again) caniche : c'est cruel et dégueulasse, mais on ne peut s'empêche de ricaner, à grands soubresauts malins qui nous enverront sûrement tout droit en enfer, si jamais l'enfer puisse être pire que ce concert.

Les autres bonus sont du même acabit que précédemment : photos, logos, discographie, bref la panoplie habituelle, avec encore une interview de vingt minutes de Pointer et Nolan. Encore ? Oui, ça fait la quatrième. Et c'est toujours aussi passionnant. Bien que non sous-titrée, on comprend pratiquement tout (les gentlemen parlent bien et lentement), et encore une fois on se surprend à avaler leurs paroles. On arrive encore à apprendre des anecdotes, et une fois encore, un frisson très agréable parcourt l'échine du fan : oui, décidément, Arena est un vrai groupe. Ont-ils fait la sortie de trop avec ce DVD ? Non, pas vraiment, c'est vrai qu'ils inondent le marché, mais toujours à bon escient (seul le DVD Live & Life me semble discutable, mais ça reste à voir). Et ce concert semble être là pour faire pardonner et corriger les erreurs du précédent. Très joli packaging, CD audio gratuit, Nolan fait ouinn-yaôôôw-wizz sur un JP8000, Pointer a l'air plus concentré qu'un baril de lait en poudre, Salmon et Mitchell font les cons, Sowden en jette, Wrightson nous fait crever de rire, bref rien n'a changé chez Arena : qu'ils continuent comme ça, et une belle carrière les attend. Ah, on me signale en régie que c'est déjà le cas...

22 septembre 2005 - Wyspianski Theatre (Katowice, Pologne)
16 octobre 2005 - De Boerderij (Zoetermeer, Hollande)


01. Bedlam Fayre
02. A crack in the ice
03. Midas vision
04. Elea
05. The hanging tree
06. A state of grace
07. (Don't forget to) Breathe
08. Smoke & mirrors
09. Purgatory road
10. Waiting for the flood
11. Medusa
12. The shattered room
13. Chosen
14. Skin game
15. Witch hunt
16. Enemy without
17. Solomon
18. Friday's dream
19. Crying for help VII
20. A crack in the ice - Bonus
21. Elea - Bonus
22. The hanging tree - Bonus
23. A state of grace - Bonus
24. Medusa - Bonus
25. Crying for help VII - Bonus


Rob Sowden - Chant, guitare   
   Clive Nolan - Claviers, choeurs
Mick Pointer - Batterie   
   John Mitchell - Guitare, choeurs
Ian Salmon - Basse   
   John Jowitt - Basse, choeurs
Paul Wrightson - "Chant"