Chicago - II     


Excellent album plein de pêche et d'inventivité, remixage plutôt bon et sans souci majeur

Note globale


L'inventivité est justement un peu nivelée par le bas avec le 5.1 très linéaire

Editeur : Rhino
Durée totale : 1 h 07

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Image        NTSC

Les images de backdrops sont nombreuses certes, mais franchement pas terribles au niveau qualité. Archives rares ? Ou effet exprès ? En tous cas, on a déjà vu plus chatoyant.
Galerie de 10 photos
Livret avec petit essai
Le surround proposé ici est brillant et rempli de cuivres dans tous les sens, et aussi propre que possible malgré la compression. Dommage que la basse ronronne plus qu'elle ne s'entende.
Bon album à mi-chemin entre l'expérimentation et les tubes, le tout très mélangé et unique. Un peu difficile à digérer d'une traite mais chacun y trouvera de quoi être satisfait.
Juste un livret mignon et 10 photos de qualité moyenne.
Le mieux serait-il l'ennemi du bien ? A n'en point douter. Ce DVD-A en est un joli exemple. Par joli, il faut inclure d'ailleurs toutes les significations, même les positives. Car c'est d'un sacré groupe dont on parle ici. Ca parait insensé, mais il ne faut pas oublier qu'avant d'être un distributeur à caramels, Chicago était un vrai putain de groupe qui réveillait les morts. En fait jusqu'au décès de son guitariste Terry Kath (qui n'a donc pas pu s'auto-réveiller), Chicago a dominé le monde de la musique avec des albums on ne peut plus ambitieux pour l'époque, une configuration particulière (7 musiciens), et un savant mélange de r'n'b, de rock, de progressif, voire de psychédélique et de country blues, avec un seul but : se donner à fond tout le temps. Rythmes vicelards, section de cuivres, production chatoyante, mmmmmhhhh... Ca sentait le remix 5.1 à plein nez, vous ne trouvez pas ?
On y aura donc droit, tout comme son petit frère "Chicago V". Et déjà de poser la question qui fâche : pourquoi ce numéro 2, et pas son prédécesseur, "The Chicago Transit Authority", qui est encore plus définitif ? Réponse : dans le 2, il y a des singles. Ah, la belle affaire ! M'enfin, n'allons pas nous plaindre. Surtout que le premier contact est assez chatoyant : oui, le mixage a privilégié la spatialisation à outrance, et oui, si vous débranchez toutes vos enceintes sauf une, vous avez de bonnes chances d'entendre la partie soliste d'un musicien. Le son, du début à la fin, est très enveloppant, énergique, limite agressif sur les arrières avec une trompette et un trombone qui feraient passer Oingo Boingo pour une Night of the Proms de Tina Arena. Le son, plutôt propre vu la saturation ambiante, l'âge (1970) et le bordel absolu, donne de l'espace à tout le monde, et on est soulagés : la musique respire.

L'album étant moins bon que "Transit Authority" mais quand même sacrément excellent, on pouvait donc s'attendre à un 10/10 les doigts dans la trompette bouchée. Et curieusement, non ! Attention, non pas que je déconseille l'achat de ce DVD-A (malgré son prix effarant). Au contraire, c'est vraiment sympa et ca nettoie les oreilles. Mais justement, l'avalanche de notes, la production chaude comme des braises, une formule musicale très identitaire, tout celà passe bien en stéréo mais est un peu too much en 5.1, car les effets sonores étant exactement les mêmes pendant la grosse heure, s'instaure au final une légère redite. Eh oui, en 1970, la quadriphonie balbutiait et Chicago misait tout sur le remplissage à outrance des deux seules et uniques enceintes. Donc vous risquez d'apprécier d'abord plus, puis progressivement moins que le LP original. Il n'empêche, quel groupe, quel album, quelles chansons... et quel soin au mixage ! M'sieur DVD-A, dis, tu pourrais survivre encore 24 mois ?!?

1970


01. Movin' in
02. The road
03. Poem for the people
04. In the country
05. Wake up sunshine
06. Make me smile
07. So much to say, so much to give
08. Anxiety's moment
09. West Virginia fantasies
10. Colour my world
11. To be free
12. Now more than ever
13. Fancy colours
14. 25 or 6 to 4
15. Prelude
16. A.M. mourning
17. P.M. mourning
18. Memories of love
19. Better end soon
20. Where do we go from here


Robert Lamm - Chant, claviers   
   Terry Kath - Guitare, chant
Peter Cetera - Basse, chant   
   Danny Seraphine - Batterie
Lee Loughnane, James Pankow, Walter Parazaider - Cuivres, choeurs