La chronique de ce DVD a été modifiée afin que sa partie consacrée au son corresponde mieux aux critères hi-fi développés depuis quelques années. Nous tenons à présenter nos excuses pour les erreurs de jugement qui s'étaient glissées dans l'ancienne chronique et vous rappelons que si vous ne disposez pas d'un appareillage hi-fi adapté, particulièrement des décodeurs DTS ou Dolby Digital trop anciens ou mal exploités, vous pourrez subir à l'écoute de ce DVD des problèmes tels que des grésillements, des baisses intempestives de volume ou un mauvais équilibrage entre le caisson de basse et les différentes enceintes.

 

     


Les clips rigolos, toutes les faces B, le disque sympa si vous avez une chaine stereo (avec un son bizarre, donc)

Note globale


(5 si vous avez un lecteur DVD-A, c'est mieux mais pas formidable non plus !)


Pas de piste stéréo, ce qui est inadmissible, surtout quand le 5.1 est aussi raté !

Editeur : Nuclear Blast
Durée totale : 1 h 52

Image        NTSC

Rien de transcendant mais comme j'aime le look "gargouilles de Doom et fleuve de sang", je ne peux qu'adhérer.
Clips de King of Fools et Lavatory Love Machine (7 min format respecté)
Galerie de photos
Making-of de l'album (16 min non st)
La spatialisation, le rendu des guitares, tout ça est bien. Mais à l'envers. Et comme vous n'avez pas de piste stéréo pour compenser...
Du Edguy. Rien de parfait. Ce qui est nul est fait exprès. Et l'un dans l'autre, on passe un moment agréable, ni plus ni moins.
Outre deux clips marrants, je compte comme bonus toutes les faces B et elles sont nombreuses. Sur ce coup-là, et c'était déjà le cas avec le 33 tours plein comme un oeuf, le groupe ne s'est pas foutu de la gueule des fans.
On a peut-être trouvé la raison de la mort subite du DVD-Audio. Elle est très simple. Faire payer 30 euros des disques vieux de presque 30 ans juste pour les avoir en multicanal, ça n'a peut-être pas poussé à l'achat. Heureusement que les Chicago et autres Clapton sont d'une qualité bluffante. Il doit donc y avoir une autre raison encore plus valable. Ne cherchez pas, on l'a trouvée aussi. C'est tout simplement la médiocrité des nouveaux titres proposés. Encore une preuve brillante ici avec Edguy. Sur CD et vinyl, ces jeunes teutons déconnants ont un gros, un énorme son, gras à souhait, avec des synthés et des guitares partout dans tous les sens.
En DVD-A, nous devrions avoir des guitares de tous côtés, une basse et une grosse caisse dans le caisson, une voix dans la centrale, et des synthés qui viennent souvent de loin derrière avant de tourner de partout. Vous les avez, pas de problème. Mais pas dans l'ordre. Je ne sais pas ce qu'a foutu le responsable du master, mais en tous cas il est pas commander : tout est inversé ! En gros, si vous êtes au milieu de votre pièce comme vous devriez l'être à chaque fois, vous avez presque tout le son à droite. Bien spatialisé, marrant et tout, mais à droite. Pas grave, me direz-vous, on va se tourner à 90 degrés vers la droite. Pan ! Ca en devient encore plus inécoutable. Je vous l'ai dit : je ne sais pas ce qu'il a foutu, le gârs ! On sent qu'il y a eu du boulot, et du bon, mais le résultat final est un n'importe quoi de première classe. Et en stéréo ? Hein ? Quoi ? Stéréo ? Non parce qu'à 30 euros, vous voudriez EN PLUS la stéréo ? Nan. Nan nan nan. Vous acheterez le CD à part, comme tout le monde.

Et le disque ? Simple : heureusement que votre serviteur l'a déjà en vieille galette de cire. Parce que l'écoute complète du DVD est simplement impossible. Le son est trop disparate, impossible de rentrer dedans. Pour les amateurs, on a donc un disque bien fichu, avec d'excellents titres, un côté plus déconneur qu'avant, d'ailleurs les deux clips sympas comme tout vous montreront qu'il ne faut pas prendre ces poussins teutons trop au sérieux. Niveau refrains imparables ça balance sévère, et en prime vous aurez l'intégralité des faces B et autres inédits de l'album. Las ! L'éditeur n'ayant même pas pris le soin d'inclure une piste stéréo, celà ne sert pas à grand chose. Encore une occasion ratée, encore un disque de metal ne supportant pas le multicanal, et encore un clou dans le cercueil d'un format qui est désormais mort et enterré, tant et si bien que ces fameux DVDs audio, désormais, on les donne. C'est bien mieux pour tout le monde tant qu'on reste dans les nouveautés, mais pour vos anciens albums, vous pouvez toujours vous brosser.

2004


01. Mysteria
02. The piper never dies
03. We don't need a hero
04. Down to the devil
05. King of fools
06. Forever
07. Under the moon
08. Lavatory love machine
09. Rise of the morning glory
10. Lucifer in love
11. Navigator
12. The spirit will remain
13. Children of steel - Bonus
14. Mysteria - Bonus
15. New age messiah - Bonus
16. The savage union - Bonus
17. Holy water - Bonus
18. The life and times of a bonus track - Bonus


Tobias Sammet - Chant, claviers   
   Jens Ludwig, Dirk Sauer - Guitare
Tobias Exxel - Basse   
   Felix "SOS" Bohnke - Batterie
Matthias Suschke - Direction d'orchestre