RPWL - Stock     


Un son éblouissant, une production de rêve pour des faces B sacrément bien foutues

Note globale


Le documentaire alléchant mais en-deçà des (énormes) attentes

Editeur : Inside Out
Durée totale : 1 h 07

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Image        PAL

A l'écran : des couleurs parfois hideuses, mais les paroles plus des liner notes. Et ça ne plante jamais. Que certains éditeurs puissent nous lire...
Intégralité de l'album en 5.1 et DTS avec des petites liner notes et les paroles à l'écran
Documentaire sur le groupe (25 min non st, 5.1, DTS, et fort accent germanique)
Si le 5.1 peut paraître un peu faible, le DTS 96/24 va vous rappeler pourquoi vous avez acheté un home cinema ! C'est space à mort, propre, envoûtant, RPWL est fait pour le surround, c'est clair !
Des faces B qu'on donnerait son rein gauche pour en faire nos faces A. Quelques titres en-deçà mais bon, ça reste chatoyant et mélodique sans oublier le côté space.
Ah, SACD, maudit sois-tu ! Tu t'es emparé de RPWL comme la grippe aviaire a pris l'Europe en otage aux quatre coins (coins) ! C'est un excellent signe, ca signifie que le groupe est commercialement sur orbite. Mais pour ceux qui ne sont pas équipés, le SACD, superbe en plus, du dernier album, fait la nique dans les bacs et promet des lendemains qui chantent, sur six canaux et pas pour vous ! Heureusement, en 2003 sort un album de faces B en "simple DTS". Heureusement pour nous, pour le groupe, pour tout le monde, car le résultat est saisissant. Dès le premier titre, une reprise marrante et nostalgique d'une chanson de Syd Barrett avec un solo d'orgue qui est Richard Wrightesque à 130%, le son DTS envahit vos enceintes de façon saisissante. C'est d'une très grande beauté, c'est d'une fluidité à toute épreuve, c'est surtout totalement naturel, comme si le format 5.1 avait existé depuis toujours. Et ce sont des faces B. Une face B de RPWL, c'est un concept bizarre, c'est comme une face B de Genesis : c'est une petite chose qui est censée être trop peu travaillée pour sortir. Mais ça sort quand même, et on se jette dessus comme un clodo sur un sandwich au salami. Et de toutes façons, une face B de RPWL sera toujours meilleure qu'un best of de Vincent Delerm. Un exemple pas au hasard : saviez-vous que "Who do you think you are ?" était au départ... un reggae ? Un reggae psyché tuant en 5.1 parfait. Ca remet les idées en place.

On ne pourra pas être aussi élogieux sur la vidéo de 20 et quelques minutes livrée avec. Elle partait pourtant d'une bonne intention : retracer les débuts du groupe. Mais le manque de sous-titres associé au peu de paroles avec panzer accent, le côté un poil décousu, le manque de cohésion font que les 20 minutes passent extrêmement rapidement et à grand regret, et il en reste un goût d'inachevé. C'est d'autant plus dommage que les teutons ne se sont vraiment pas foutus de nous : même ce documentaire est en DTS, et ça s'entend carrément vu que la moitié du temps, vos enceintes arrières vont être prises d'assaut de façon spectaculaire. Occasion ratée donc pour le bonus du bonus, si on peut dire, mais le principal, à savoir le remix DTS de l'album, est tellement parfait que passer à côté de ce bijou parait impensable si vous êtes audiophile. L'auraient-ils sorti en tant que DVD-Audio officiel au prix correspondant qu'on l'aurait encore acheté, c'est dire la qualité de la bête. Mais non, c'est quasiment donné. Les RPWL ont de la générosité, ça s'entend dans leur musique, ça se voit en live. Vivement un concert complet, tiens. Et tant pis si la concurrence est presqu'entièrement écrabouillée par ce "petit groupe".