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Vous avez déjà parcouru un nombre impressionnant de kilomètres lorsque vous arrivez dans une grotte immense et éclairée. La lumière provient d'une large rivière de feu et d'acide qui vous barre la route.

"- On est fait comme des rats, déclare Marco en se penchant vers la rivière. Ta Sharon, là, elle me rappelle Mme Kull.

"- Madame Kull ?"

"- Oui. Hélène."

Vous commencez à pester, en vous disant qu'une personne s'appellant Sharon devrait être capable de vous faire traverser une rivière de feu sans problèmes, lorsqu'un objet scintillant attire votre regard par terre. Vous vous penchez et le ramassez : c'est gras, c'est flasque, ça sent un peu le rance.

C'est bien une tranche de mortadelle.

Vous la ramassez et soudain (enfin non, super-lentement en fait, mais c'est pour donner de le rythme à la histoire), une trappe s'ouvre dans le sol. On dirait un tunnel qui semble passer en-dessous de la rivière. Du fond du tunnel, vous pouvez entendre un bruit assourdissant de machine hydraulique.

"- Regardez, nous pouvons passer en-dessous !"

"- Mais qu'est-ce que c'est que ce bruit ?"

"- Ce sont les moteurs qui alimentent Arganorin en électricité."

Vous savez alors exactement où vous vous trouvez. En effet, ce sont les fans des Quiches de la Nuit qui ont construit le barrage alimentant la ville et le stade. Tandis que vous investissez le tunnel, Emppu ne peut s'empêcher de s'extasier.

"- Ils font un boucan, ces moteurs ! J'ai jamais vu une puissance électrique pareille, ça peut péter d'un moment à l'autre !"

"- Eh oui", lui répondez-vous, "c'est ça la pression des fans !"

Soudain, un des pistons vient s'écraser à deux centimètres de vous dans un fracas d'acier. Le tunnel part dans diverses directions mais les pistons deviennent enragés et vous ne pouvez plus rebrousser chemin. Vous êtes pris au piège.

"- Ce couloir-ci a l'air moins dangeureux !" déclare Marco en montrant le tunnel est. Devant vous, le tunnel nord a l'air également libre, tandis que le sud et l'ouest sont devenus impraticables.

Désirez-vous avancer plus loin vers le nord (rendez-vous au 98) ou bifurquer vers l'est ? (rendez-vous au 220).