Mike Oldfield - Tubular bells II & III Live


Reposant, doux, sympathique

Note globale


Le III ne se tient pas super-bien (heureusement, la bassiste, elle, se tient très bien toute seule...)

Editeur : Warner Music Vision
Durée totale : 2 h 01

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Image        PAL

Rien
L'image est très bien définie et le II n'accuse pas son âge par rapport au III. Par contre ce dernier se défend un peu moins bien niveau compression, et son style "cinéma" à la Pullicino (soft, rassurez-vous), est discutable.
Très riche, très clair, très beau, mais encore une fois décalage du III par rapport au II. Autant le II est vibrant et chaleureux, autant le III se montre un peu trop agressif sur les basses. Par contre les amateurs de techno disposant d'un solide caisson de basse vont être servis.
Comme d'habitude, difficile de juger une setlist d'un concert basé sur un album en intégralité. Disons que ce package II-III est plus qu'intéressant et très contrasté (les deux n'ayant rien à voir) mais les reprises du III laissent un goût amer.
Strictement rien. Warner se permet même d'annoncer une durée de 125 minutes avec 5 minutes sorties d'on ne sait où.

Ceux qui comme moi aiment et achètent toujours des 33 tours connaissent la magie des faces A et faces B. Combien d'entre nous ont déjà parlé avec respect de "la face 7 du live de Springsteen", de "la face B d'Afraid Of Sunlight de Marillion" ou de "la face D du III sides d'Extreme" ? Ca en devient même une référence absolue que la suprématie des CDs ne peut mettre en cause. Les DVD double-face de Warner sont ennuyeux car très fragiles, mais celui-ci a le mérite de bien délimiter les deux oeuvres que sont Tubular Bells II et III.

Le II est, selon l'aveu même d'Oldfield, un remake du premier. Il a juste changé les titres et les mélodies, et à ce propos, Warner, l'intro s'appelle Sentinel et pas Sentimental, c'est de Mike Oldfield dont il s'agit, pas de Julio Iglésias !!! Le III, lui, part dans des directions complètement différentes, et c'est un beau bordel entre new age, techno easy-listening, copie carbone honteuse de Moonlight Shadow (Man In The Rain, recyclage ahurissant d'opportunisme)...
La "premiere" live de chacune de ces deux oeuvres est tout aussi différente. Le 2 s'est joué avec une quinzaine de musiciens, dans une bonne humeur gracieuse, avec un public hypnotisé, une magnifique nuit étoilée et le décor classieux du chateau d'Edimbourg. Le 3 s'est joué sous la pluie, avec quelques musiciens qui tirent une gueule de trois pieds, et devant un public qui, disons-le franchement, s'emmerde. On en voit même partir avant la fin du concert ! Ceux qui applaudissent le font chaleureusement, mais au fur et à mesure du concert, la chaleur disparait !
Le fossé est également présent au niveau sonore : le 2 est vibrant d'instruments live, le 3 ne fonctionne à plein régime que grâce à moults séquenceurs. Les musiciens du 2 sont uniques, tous sympathiques, tous avec une personnalité radieuse (mentions honorables au pianiste japonais et au joueur de banjo écossais). Dans le 3, vous aurez droit à la divine Carrie Melbourne, petite bombe blonde au jeu très fluide qui donne envie de se réincarner en basse, et autour d'elle des quadragénaires baîllants (mention honorable là aussi au percussioniste, dont la seule préoccupation semble être l'heure de son dernier métro).
Le III est-il mauvais pour autant ? Non. Pas mauvais. Juste différent du 2 (ca c'est très bien) et qualitativement très en-dessous. En fait ce n'est pas un vrai spectacle, contrairement au 2 qui vous fera frissonner de plaisir (la partie des cornemuses reste un des plus grands moments de toute la carrière d'Oldfield). Attendez-vous donc à un demi-super-spectacle, et à ne pas retourner le DVD aussi souvent que vous auriez aimé. Techniquement, il y a de l'amélioration par rapport à la cassette vidéo du 2, qui était déjà de bonne qualité, et le 5.1, bien que pas inoubliable, vous immergera totalement. Ou vous énervera, selon la face sur laquelle vous êtes...
Désormais, vous pourrez proclamer que vous adorez la face A du DVD de Mike Oldfield ! Ca fait pompeux, mais là aussi, ca va devenir une référence absolue...
 

1992 (II) - Château d'Edinburgh / 1998 (III) - Horse Guards Parade, Londres


01. Introduction / Sentinel
02. Dark star
03. Clear light
04. Blue saloon
05. Sunjammer
06. Red dawn
07. The bell
08. Weightless
09. The great plain
10. Sunset door
11. Tattoo
12. Altered state
13. Maya gold
14. Moonshine / Reprise
          Tirés de l'album "Tubular bells II" (1992)
15. Introduction / The source of secrets
16. The watchful eye
17. Jewel in the crown
18. Outcast
19. Serpent dream
20. The inner child
21. Man in the rain
22. The top of the morning
23. Moonwatch
24. Secrets
25. Far above the clouds
26. Secrets (reprise)
27. Far above the clouds (reprise)
          Tirés de l'album "Tubular bells III" (1998)


Mike Oldfield - Guitare, claviers, choeurs   
   Craig Pruess, Richard Cottle, Dave Hartley, Adrian Thomas - Claviers
Robin Smith - Claviers (III), chef d'orchestre (II)   
   Pepsi Demacque, Amar, Rosa Cedròn - Choeurs
Hugh Burns, Alan Limbrick, Jay Stapley - Guitare   
   Larry Cottle, Carrie Melbourne (miam) - Basse, Chapman stick
Yitkin Seow, Katherine Rockhill - Piano   
   Ian Thomas - Batterie
Jody Linscott, Alasdair Malloy, Ben Hoffnung - Percussion   
   John Parricelli - Mandoline
Pete Clarke - Fiddle   
   Gerry McKenna - Banjo bluegrass
The Royal Scots Dragoon Guards - Ensemble folklorique   
   John Gordon Sinclair - M.C
Edie Lehmann, Suzannah Melvoin, Jackie Quinn, Linda Taylor - Choeurs.