Bon groupe soudé, volonté de ne pas ennuyer le spectateur, belles lumières, bien moins de mégalomanie que prévu

Note globale


(Certains donneront 7, c'est normal, ça a toujours été le bordel, les thermostats. Et n'allez surtout pas me dire le contraire)


Spatialisation décevante par rapport à leur réputation, pas assez de God Has Failed, public en état de larvation avancée

Editeur : Metal Mind
Durée totale : 2 h 13

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Image        NTSC

Galerie de photos (2 min)
Clip de Breathe In, Breathe Out (3 min)
Backstage (2 min)
Interview (29 min non st)

Le lightshow est magnifique et pour une fois très bien capté par les caméras, les cadreurs se font plaisir, le tout est très fluide. Un très joli résultat, gâché par une compression par moment défaillante et qui en prime fait chuter gravement la définition.
Bonne stéréo, 5.1 avec quelques spatialisations et double-stéréos des claviers mais pas assez. Les arrières auraient dû surtout être prises par le public, mais comme ledit public est muet comme une tombe...
Pour un premier DVD, c'est bien, assez varié, peut-être un poil plus pop que prog, mais les chansons sont souvent excellentes et l'interprétation au poil. On regrettera par contre la sous-représentation flagrante du premier et mythique album, qui a des chances en prime de n'être plus à l'honneur en concert.
Ach ! Eine zympatik interview zans zou-titreuh. Détendus, les deux teutons nous expliquent tout de A à Z, en passant par Violet District, les covers des vieux Floyd, le SACD, Ray Wilson... En prime un clip (mouaif) et une galerie de photos.

Provenance : Allemagne (cuisiné à la manière Polonaise)
Ustensiles / récipients : un Wyspianski Theater (bien nettoyer le fond)
Préparation : env. 1h40
Marinade : 1 an (avec un double CD audio en hors-d'oeuvre pour faire passer)
Dégustation : tiède, mais le cœur encore chaud
Contre-indications : possibilité de légères traces de saccharose
Env. 22 euros par personne

Ingrédients :

- 3 kg de sauce Pink Floyd (attention, bien lire les instructions)
- 450 g de pop
- 800 g de néo-progressif
- une pincée de rétro-prog à raper
- 150 g de classic rock en poudre (selon tolérance de vos convives)
- 25 g de mauvaise foi
- 30 g d'humour
- deux barrettes de Syd
- une cuillière à soupe de Marillion
- un filet d'huile d'olive de Raie Wilson (transparente)
- deux cuillères à café de guitares metal (attention ! pas plus !)
- sel, poivre, 5.1


Préparation

1. Dans un premier temps, faire baigner du beurre dans le fond du Wyspianski. Les lumières et le son doivent y reluire. Faire mijoter à feu très doux pendant que nous préparons la sauce Pink Floyd.

2. Pour réussir le RPWL, il faut se rappeler que ce plat typiquement Allemand était au départ un soufflé de Pink Floyd aux 4 parfums. Vous devez donc faire baigner le fond avec la sauce mais sans que cela devienne écoeurant. Pour cette recette à la Polonaise, préférez les ingrédients les plus frais ; votre sauce doit comporter au moins 70% de Gilmour et ne pas être trop diluée dans les Eaux. Versez-la entièrement dans le Wyspianski pour que vos convives la dégustent en premier (attention, certains trouveront peut-être cette recette un peu fade de ce côté).

3. Une fois la Pink Floyd en ébullition, versez une bonne louchée de néo-prog, tout en émiettant doucement des pincées de pop. Le mélange doit être constant, même si vous devez faire appel à un robot mixeur. Les mélodies doivent primer sur le reste, mais attention, si vous utilisez un néoprog trop frais, vous risquez d'avoir quelques grumeaux. Concassez à l'aide des guitares metal, sans en abuser pour éviter que ça colle au fond.


4.
Pendant que la pâte prend, consolidez le tout avec la cuillère à soupe de Marillion. Nous vous conseillons la marque Yogi, l'emballage ressemble beaucoup à la Steeeve mais il y a moins de larmes salées. Le tout doit former un ensemble homogène, sans qu'un ingrédient prenne le pas sur l'autre. Pour pimenter le tout, mettez des morceaux de barrettes de Syd entre les couches, cela aère la pâte et fera plaisir aux amateurs de la recette originale.

5. Attention, surveillez bien la cuisson : la recette a été récemment agrémentée d'un morceau de mauvaise foi gras, qui alourdit la cuisson. N'oubliez pas de la diluer directement dans l'humour au risque de rendre le plat indigeste. Si vos convives ou vous-même êtes diabétique, un bon truc de cuisinier consiste à verser par-dessus une grosse louchée de classic rock, qui ne dénature pas le goût mais permet d'éviter les brûlures d'estomac.

6. Pour réussir à coup sûr son RPWL, nous vous conseillons de rajouter vers la fin de la cuisson un extrait d'essence de Roses. Son délicat fumet charmera à coup sûr vos invités. Sortir du four et déguster tiède ; nombre d'entre vous le préfèreront chaud mais c'est là une tradition Polonaise (n'oubliez pas qu'à cause de son revêtement en 50% metal et 50% matériaux recyclés, le Wiskipanski est peu conducteur de chaleur).


7.
Comment reconnaître si son RPWL est réussi ? Lorsque vous le sortez du four, la pâte doit être brillante, les couleurs naturelles et chatoyantes sous tous les angles, vous devez pouvoir reconnaître chaque ingrédient rien qu'à la vue et à l'odorat. De manière générale, il doit être agréable au regard. Mais ne vous fiez pas au son pour déterminer si la pâte est croustillante à souhait : la cuisson à l'étouffée dans le Wispianski enlève une partie des arrière-goûts habituels dans le RPWL.

8. En apéritif, nous vous conseillons un bon vin ancien, un Del Scopitonne millésime 2008, que vous dégusterez avec de petits morceaux de musiciens qui ont tourné. Pour le dessert, ne cherchez pas la complication : un bon Entremecs Francorusse avec une pincée d'accent germanique. Ne saupoudrez pas de sous-titres, après tout vos convives ont l'habitude et s'ils ne sont pas contents, qu'ils aillent manger ailleurs.

9. Si vous suivez correctement la recette, vous devriez obtenir un RPWL assez raffiné, un peu bon marché mais assez goûtu, et avec un peu de chance vos invités auront envie de reprendre la recette. Incitez-les alors à aller sur les marchés pour retrouver l'originale, et ainsi comparer les goûts. La recette polonaise est peut-être légèrement fade, mais rien ne vous empêche de rajouter du piment par la suite. Et vous aurez encore eu la preuve que l'adage ne se vérifie pas toujours : avec la cuisson au Wispianski, ce n'est pas toujours dans les vieux plats que l'on fait les meilleurs soupes… mais au moins, on est certains que ça n'attache pas au fond.


03-11-2009

17 février 2009 - Wyspianski Theater (Katowice, Pologne)

01. Hole in the sky
02. Breathe in, breathe out
03. Three lights
04. Start the fire
05. Silenced
06. This is not a prog song
07. Sleep
08. Opel
09. Waiting for a smile
10. Trying to kiss the sun
11. Wasted land
12. Roses
13. Biding my time
14. I don't know


Yogi Lang - Chant, claviers   
   Kalle Wallner - Guitare, choeurs
Chris Postl - Basse, choeurs   
   Markus Jehle - Claviers
Marc Tauriaux - Batterie